Dans le monde de l’investissement, les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) sont des instruments financiers très répandus. Ils permettent aux investisseurs particuliers d’accéder à un large éventail de titres financiers éligibles, tels que les actions et obligations, en investissant dans un portefeuille diversifié géré par des professionnels. Mais comment fonctionnent les souscriptions et les rachats d’OPCVM ? Cet article vous explique le processus de souscription et de rachat, ainsi que leurs implications sur la valeur liquidative des fonds.
Plan de l'article
Souscrire à un OPCVM : les étapes clés
Premièrement, il est essentiel de bien choisir l’OPCVM dans lequel vous souhaitez investir. Plusieurs critères peuvent être pris en compte, tels que le rendement passé, les frais de gestion, la composition du portefeuille, ou encore la qualité de la gestion. Des guides et vidéos sont souvent disponibles pour aider les investisseurs à faire leur choix parmi les nombreux OPCVM existants.
A lire en complément : La Bourse de Paris repart grâce aux Futures !
Une fois l’OPCVM sélectionné, la souscription peut se faire directement auprès de la société de gestion qui gère le fonds, ou via un intermédiaire financier tel qu’une banque ou une plateforme en ligne spécialisée. Le montant minimum à investir varie selon les fonds, mais il est généralement accessible aux petits épargnants.
Le rachat de parts d’OPCVM : comment ça marche ?
Lorsqu’un investisseur souhaite récupérer son épargne placée dans un OPCVM, il doit procéder au rachat de ses parts. Ce processus est également soumis à la valeur liquidative du fonds.
A voir aussi : La cigarette électronique, les tendances du moment...
Le prix de rachat est déterminé en fonction de la VL du jour où l’ordre de rachat est exécuté. Si la demande intervient avant une certaine heure, généralement fixée en milieu de journée, la transaction sera réalisée au prix de la VL du jour même. Passé ce délai, elle sera effectuée à la VL du jour ouvré suivant.
Selon les fonds, certaines conditions peuvent être imposées aux investisseurs souhaitant procéder au rachat de leurs parts. Par exemple, certains OPCVM immobilier peuvent prévoir des périodes de blocage, durant lesquelles les rachats ne sont pas possibles. D’autres peuvent appliquer des frais de sortie ou prévoir un montant minimum pour le rachat.
L’impact des souscriptions et rachats sur la valeur liquidative
Les transactions effectuées par les investisseurs lors de la souscription ou du rachat d’OPCVM ont une incidence sur la valeur liquidative du fonds. En effet, ces opérations entraînent des mouvements de trésorerie au sein du portefeuille.
Lorsqu’un investisseur souscrit à un OPCVM, il achète des parts du fonds en échange de son versement. Cet apport de liquidités permet au gestionnaire d’investir dans de nouveaux titres ou de renforcer ses positions existantes. Ainsi, plus les souscriptions sont importantes, plus les encours du fonds augmentent, ce qui peut améliorer la diversification du portefeuille et potentiellement influencer positivement la valeur liquidative.
A l’inverse, lorsque qu’un investisseur procède au rachat de ses parts, il retire des liquidités du fonds. Pour honorer cette demande, le gestionnaire doit vendre des titres financiers détenus dans le portefeuille, ce qui peut entraîner une diminution de la diversification et une baisse potentielle de la valeur liquidative. Toutefois, les professionnels en charge de la gestion des OPCVM mettent en place des stratégies pour limiter l’impact des rachats sur la performance du fonds.